25 novembre au 10 décembre
Les 16 jours d’action pour éliminer la violence fondée sur le genre
Les 16 jours d’action pour éliminer la violence fondée sur le genre
La journée nationale de commémoration et d’action pour éliminer la violence faite aux femmes.
À propos des affiches :
Qu’est-ce que JE peux faire ?
Si on frappe quelqu’un avec une poêle à frire, on n’appelle pas ça faire de la popote. Dans le même ordre d’idées, quelqu’un qui attaque une personne avec son pénis, ce n’est pas une relation sexuelle, c’est un viol. Les mêmes “outils” sont utilisés, mais il ne s’agit pas de la même utilisation.
Quand on parle de sexe, il s’agit d’une décision mutuelle, d’un acte consenti. Une agression sexualisée, ce n’est pas du sexe, c’est un viol, c’est de la violence.
Forcer un partenaire intime, ce n’est pas une relation saine, c’est une agression. C’est de la violence.
Sans consentement, on ne peut pas utiliser le mot sexe; on parle de viol.
Nos affiches ont pour objectif d’encourager les gens à discuter et surtout à penser à la façon dont les médias, le système légal et nous-mêmes utilisons parfois des mots qui cachent des actes de violence, sans que nous le fassions consciemment.
L’objectif de la campagne 2014 est de conscientiser la population sur le fait que la violence envers les femmes est une réalité au Yukon et de changer la façon dont les gens perçoivent et répondent à cette violence.
Les mots que nous utilisons peuvent contribuer à alimenter une culture dans laquelle la violence envers les femmes est normalisée, voire invisible.
« Une dispute de couple » ou « des problèmes conjugaux » sont des termes qui sous-entendent un échange, un caractère mutuel des problèmes. Ces termes suggèrent que les deux personnes impliquées sont aussi responsables l’une que l’autre de la violence au sein de leur couple.
En réalité, la violence envers les femmes est unilatérale: une personne agresse une autre personne.
La mauvaise utilisation des termes pour décrire des situations de violence peut entrainer de grosses répercussions, notamment le phénomène de “blâme de la victime », ce qui revient à dire que celui qui a été violent n’est pas tenu pour responsable.
La violence est un acte délibéré.
Si une personne vous parle d’une agression dont elle a été victime, croyez là. Demandez comment vous pouvez l’aider. Il ne s’agit pas d’avoir des réponses à lui donner, mais bien de l’écouter et de la croire.
Encouragez les organismes et associations locales qui offrent des services et du soutien aux victimes de violence.Si vous vous identifiez en tant qu’homme, joignez-vous à White Ribbon Yukon. Votre voix compte. Parler à vos amis et à votre famille et expliquer en quoi la violence est inacceptable.
Si vous voyez dans les médias des termes qui ne sont pas appropriés pour décrire la violence, répondez-y. Vous pouvez écrire une lettre à l’éditeur ou simplement leur téléphoner.