Christine Marchand naît en 1962 à Jonquière, au Québec. Elle a deux sœurs aînées et deux petits frères. Elle est l’enfant du milieu.
Christine a toujours aimé être à l’extérieur. La mère d’une bonne amie habite dans un secteur de ceinture de verdure. Elle fait de la marche et du ski de fond et est un bon modèle pour Christine. La famille Marchand a un chalet à Saint-Gédéon, sur le bord du lac Saint-Jean. Le sport que Christine pratique le plus est la natation. Elle est instructrice de natation et sauveteuse. Sa première idée est de devenir vétérinaire, mais ses résultats scolaires ne lui permettront pas de la réaliser. Elle décide donc d’étudier en technique de milieux naturels, option santé animale. Après sa technique, elle travaille deux ans dans une base de plein air, ce qui l’amène à découvrir qu’elle veut travailler avec les enfants. Elle fait son baccalauréat en enseignement à l’Université du Québec à Chicoutimi, avec un dernier stage à l’Université du Québec à Montréal. Pendant ce temps, elle travaille aussi en garderie. Avant de venir dans le Nord, elle travaillera dix ans dans le secteur de la petite enfance à Montréal.
Christine arrive au Yukon le 4 septembre 1998, pour visiter son amie Marie-Hélène Comeau. Christine prévoit de rester un an pour apprendre l’anglais, pour faire du plein air et pour apprendre l’informatique (elle n’a pas encore d’adresse courriel). Elle veut essayer de travailler dans son domaine d’étude.
Avant de quitter le Québec, Christine fait des démarches auprès de l’École Émilie-Tremblay (ÉÉT). En août, elle reçoit un appel de l’école et, après une entrevue, elle décroche un contrat : en partie comme professeure d’éducation physique et en partie comme éducatrice.
Du 1er octobre au 21 décembre 2000, elle a l’occasion d’aller à Old Crow pour enseigner le programme de ski Territorial Experimental Ski Training (TEST) avec le père Mouchet. Elle retourne par la suite à la suppléance à l’ÉÉT. Elle n’a jamais voulu travailler à temps plein, parce qu’elle voulait continuer à faire du plein air. Au fil des ans, elle occupe divers postes à l’ÉÉT (de la maternelle à la 4e année, en informatique, en orthopédagogie). Elle a une très bonne mentore en la personne de Clémence Roy, avec qui elle partage les dix dernières années de sa carrière dans le domaine de la francisation. Christine est reconnaissante de son temps passé à l’ÉÉT. C’est une petite école dotée d’une atmosphère très familiale. Le personnel a la confiance de l’administration scolaire.
Christine a l’occasion de partir en randonnées de ski d’une dizaine de jours et de faire des expéditions en kayak de 21 jours dans Prince William Sound, en Alaska. Elle adore rencontrer des gens qui partagent les mêmes passions qu’elle. Elle aime également beaucoup la lecture.
À la fin des années 1990, Christine participe aux premières réunions du Partenariat communautaire en éducation (PCÉ) à titre de représentante du personnel enseignant. Cette table de concertation élabore des projets communs en éducation, afin de favoriser l’apprentissage à vie au sein de la communauté francophone. De 2012 à 2014, elle est secrétaire au sein du conseil d’administration des Essentielles.
C’est lors de cours de ski de fond que Christine rencontrera son conjoint, Rudy Sudrich, qui est l’instructeur. Ils gardent contact après les cours et commencent à se fréquenter en 2001. Christine participe aux excursions de chasse de Rudy, surtout la chasse au mouflon.
Au Yukon, Christine a vécu des occasions qu’elle n’aurait pas eues ailleurs. Cela lui a permis de découvrir ses qualités et de peaufiner ses compétences.
Photo Christine Marchand
Credit: Karine Bélanger
