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  • Les 30 ans des Essentielles

    Les 30 ans des Essentielles

    En 2025, Les Essentielles célèbreront une étape majeure de leur parcours : 30 ans d'engagement, de solidarité et d'actions pour l'égalité des genres et l'autonomisation des femmes et des personnes de divers genres au Yukon.

    Depuis leur création, Les Essentielles ont œuvré sans relâche pour créer un espace de soutien, de partage et de revendication pour les femmes francophones du territoire.

     

    Une année sous le signe de la célébration et de la réflexion

    Pour marquer cet anniversaire historique, Les Essentielles préparent une série d'activités tout au long de l'année 2025. Au programme :

    • Un retour sur 30 ans d'engagements, mettant en lumière les portraits de femmes ayant marqué la communauté franco-yukonnaise
    • Des activités communautaires et artistiques pour célébrer la créativité et la résilience des femmes au Yukon.

Edith Bélanger naît en 1975 à Mont-Laurier, au Québec. Elle est la deuxième d’une famille de quatre enfants. Elle grandit à la campagne, sur une ferme sans animaux, entourée de grands champs. Elle passe beaucoup de temps à jouer dehors, avec sa famille et, surtout, avec sa grande sœur, Karine. C’est leur terrain de jeu à ciel ouvert.

L’été, elles partent à la découverte des hangars, de la ferme et des champs. Elles ramassent des petites fraises sauvages et des framboises avec leur mère. Elles font du ski nautique, passent plusieurs journées au lac et s’amusent souvent dans la grange. L’hiver, elles font du traîneau à la remorque d’une motoneige et du ski de fond dans les pistes que leur père traçait lui-même.

La famille élargie occupe une place importante dans sa vie. Les beaux moments, comme les anniversaires, les naissances, les mariages, le temps des Fêtes, les soirées au lac ou le temps des sucres, sont souvent célébrés avec ses parents, son frère et ses sœurs, ses grands-parents, ses oncles, ses tantes, ses cousins et ses cousines.

Lorsqu’Edith a 13 ans, la famille va vivre à Radisson, dans le Moyen-Nord québécois. Ce déménagement l’éloigne des grands rassemblements familiaux, mais est aussi l’occasion pour elle de découvrir un nouveau territoire grandiose, de développer de nouvelles amitiés, de pratiquer de nouveaux sports et d’occuper ses premiers emplois étudiants.

Edith s’intéresse au Yukon parce que sa sœur Karine, qui y a passé une année complète en 1992 et qui y retourne travailler durant l’été, lui raconte beaucoup d’anecdotes et lui montre des photos époustouflantes. Edith veut en faire l’expérience par elle-même.

Elle met les pieds au Yukon pour la première fois à l’été 1995. Elle se rend alors à Dawson, où Karine travaille et, pendant deux semaines, au camp jeunesse francophone tenu au lac Laberge. Elle revient au territoire pour passer l’été 1998 à Haines Junction et s’établit au Yukon en 2000. Elle travaille pendant les étés 2000 et 2001 à la piscine de Haines Junction et s’installe à Whitehorse. Elle cohabite avec sa sœur et des amies pendant les trois premières années.

En 2000, elle termine ses études universitaires en loisirs, culture et tourisme. Tout au long de sa carrière, elle aura la chance de travailler dans chacun de ces secteurs, ce qui lui permettra de mettre en pratique ses apprentissages, de relever de nouveaux défis et de nourrir ses champs d’intérêt.

Edith est monitrice de français durant son premier hiver au Yukon (2000-2001). Elle travaille ensuite à l’Association franco-yukonnaise (AFY) à titre de gestionnaire au secteur culturel, de 2001 à 2006.

De 2007 à 2014, elle décroche différents contrats en arts et culture, dont la coordination du Festival de musique Rotary, la coordination des événements artistiques et culturels et des cérémonies de remise des médailles durant les Jeux d’hiver de l’Arctique de 2012, la coordination du (maintenant défunt) marché de Noël Cranberry Fair et elle travaille avec une agente d’artistes yukonnaise.

Edith est de retour à l’AFY en 2014, à titre de gestionnaire en tourisme. Depuis 2019, elle occupe le poste de directrice du développement économique.

Au fil des ans, Edith siégera à plusieurs conseils d’administration, dont le Kluane to Chilkat International Bike Relay, l’Association franco-yukonnaise, la Fédération culturelle canadienne-française, le Centre des arts du Yukon et la Commission scolaire francophone du Yukon.

Edith rencontre son conjoint pendant un voyage de canot-camping sur la rivière Big Salmon, au Yukon, en 2002. C’est, encore une fois, grâce à sa sœur! Celle-ci avait organisé l’expédition, à laquelle différentes personnes qu’elle connait participaient. Depuis, Edith a pagayé plusieurs rivières yukonnaises avec lui, en famille et avec des amis et amies.

Sa fille Lia naît en 2006. Elle a toujours accompagné ses parents dans les sorties de plein air et les expéditions qui font partie de leur mode de vie.

Edith adore les activités de plein air, tel le canot d’eau vive, le canot-camping, le vélo, le cyclotourisme, le camping (même en hiver!), la randonnée, le ski de fond, la motoneige et la chasse.

Les voyages représentent, également, une partie importante de sa vie. En 1996-1997, elle réalise enfin son rêve d’enfance et elle passe un an en Australie et en Nouvelle-Zélande. Dès le début, elle rencontre une autre Québécoise et elles partagent des aventures de voyage et de travail pendant la majeure partie du périple. C’est durant cette année-là qu’elle apprend véritablement l’anglais.

Elle renouvelle l’expérience du voyage à deux reprises. D’abord en 2005, pendant six mois avec son conjoint, puis en 2017-2018, pour une année entière avec son conjoint et sa fille. Ces périples lui permettent d’explorer de nouveaux endroits, de découvrir des cultures différentes, de goûter divers produits du terroir et d’aller à la rencontre des autres.

Edith est arrivée au Yukon attirée par ses paysages grandioses et les possibilités infinies d’activités en nature. Elle y a aussi découvert une richesse artistique et culturelle, des amitiés solides et elle y a fondé sa famille.

Photo Edith Bélanger
Credit: Lia Hale