Julie Ménard naît durant une journée exceptionnellement chaude de mars à Montréal, au Québec, d’une mère franco-ontarienne et d’un père québécois.

Elle passe sa jeune enfance entre Montréal et la frontière de l’Ontario. Sa famille déménage à Cornwall, en Ontario, où elle vit de la 8e à la 13e année. Elle devient activiste environnementale et est fière d’être Franco-Ontarienne.

Julie aime l’école, surtout le ski durant les cours d’éducation physique et les cours sur la nature, où elle apprend les chants des oiseaux, la géographie et le monde qui la fascine.

Pendant ses années au secondaire, Julie garde dans son casier une photo des montagnes couvertes de couleurs vives de l’automne prise au parc Tombstone, au Yukon. Il est certain qu’elle ira au Yukon, car c’est son rêve depuis plusieurs années de voir ce parc à l’automne.

Julie arrive au Yukon en mai 2001, tout juste après avoir terminé sa dernière année universitaire, et ratera ainsi sa cérémonie de diplomation de son baccalauréat en anthropologie. Elle accompagne une amie du secondaire qui se trouve un emploi en tourisme à Whitehorse.

Julie occupe différents emplois au Yukon. À l’été 2001, elle est directrice du camp d’été Pi-Camp et, de l’automne 2001 au printemps 2003, elle travaille à la Garderie du petit cheval blanc où elle rencontre Manon Aubert et Gilles Ménard, qui deviennent sa famille yukonnaise. Julie retourne aux études en 2003 en coopération internationale et passe six mois à Bamako au Mali, en Afrique de l’Ouest.

De retour au Yukon, Julie devient la directrice des Essentielles, de 2004 à 2009. Quand elle arrive, l’organisme connaît des difficultés financières et, avec l’équipe, elle redresse la situation. Elle établit de bonnes relations avec les groupes de femmes anglophones et les Premières Nations. Ces cinq années sont remplies de beaux projets, comme travailler conjointement avec les groupes de femmes anglophones pour l’organisation d’événements et de campagnes de sensibilisation.

De 2009 à 2010, elle dirige la Banque alimentaire de Whitehorse et elle a le plaisir de mettre sur pied et d’ouvrir la première banque alimentaire du Yukon.

De 2010 à 2014, Julie travaille en communications à la Direction de la condition féminine et de l’équité des genres. Elle est responsable de la campagne de marketing social contre la violence La solution, c’est moi? En 2014 et 2015, Julie effectue des contrats pour Patrimoine canadien et le ministère du Développement économique du gouvernement du Yukon.

De 2015 à 2022, Julie travaille en communications au ministère de la Santé et des Affaires sociales du Yukon. Elle est responsable de l’engagement et des communications pour la légalisation du cannabis au Yukon, ainsi que des communications pour la mise en place des services universels de garde d’enfants. Son travail pour ces deux projets est reconnu par le sous-ministre de la Santé et des Affaires sociales et par le premier ministre du Yukon. Elle fait aussi partie de l’équipe des communications du gouvernement durant la pandémie de COVID-19. De 2022 à 2024, elle prend une affectation temporaire à la Société d’habitation du Yukon, toujours en communications.

Depuis le printemps 2024, elle est une des conseillères principales en communications au ministère de l’Éducation du Yukon. Elle a le plaisir de rédiger les communications pour l’ouverture de l’école Whistle Bend, la première école primaire construite à Whitehorse en 20 ans.

Julie a aussi toujours offert son temps à différents conseils d’administration, dont celui de la Coalition anti-pauvreté du Yukon pendant plus de 15 ans. Elle a également été présidente du conseil d’administration de la Fondation boréale, a siégé au conseil d’administration des Essentielles (de 2020 à 2024) et a été membre du Conseil consultatif du ministre sur la femme et l’équité des genres.

Julie fait du bénévolat pour l’Association franco-yukonnaise lors des activités et est, depuis plus de 10 ans, animatrice de l’émission radio Rencontres, diffusée sur CBC North et Radio-Canada Yukon.

Julie est artiste à ses heures. Elle fait surtout de la peinture. Elle a été réalisatrice de la pièce de théâtre Les monologues du vagin à deux reprises.

Julie est l’une des fondatrices du groupe Yukon Rebelles (2007-2013), qui avait comme objectif de rassembler des jeunes femmes féministes afin de les encourager à renouveler leurs énergies revendicatrices et de leur offrir un espace pour discuter du féminisme.

Julie rencontre son conjoint Ian au Yukon. Cet anglophone de la région de Vancouver a le don des langues et se débrouille très bien en français.

Julie adore le plein air et on peut la trouver sur les pistes de ski de fond et de ski alpin, sur son vélo de route, dans la montagne, et sur l’eau pour nager, faire du canot, pêcher ou faire de la planche à pagaie.

Julie adore le Yukon, car la nature est partout et l’esprit d’entraide règne dans la communauté.

Photo Julie Ménard
Credit: Julie Ménard