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  • Les 30 ans des Essentielles

    Les 30 ans des Essentielles

    En 2025, Les Essentielles célèbreront une étape majeure de leur parcours : 30 ans d'engagement, de solidarité et d'actions pour l'égalité des genres et l'autonomisation des femmes et des personnes de divers genres au Yukon.

    Depuis leur création, Les Essentielles ont œuvré sans relâche pour créer un espace de soutien, de partage et de revendication pour les femmes francophones du territoire.

     

    Une année sous le signe de la célébration et de la réflexion

    Pour marquer cet anniversaire historique, Les Essentielles préparent une série d'activités tout au long de l'année 2025. Au programme :

    • Un retour sur 30 ans d'engagements, mettant en lumière les portraits de femmes ayant marqué la communauté franco-yukonnaise
    • Des activités communautaires et artistiques pour célébrer la créativité et la résilience des femmes au Yukon.

 

Juliette Anglehart Zedda naît en 1974 dans la ville de Québec. Elle garde un bon souvenir de toutes les fêtes et occasions passées en famille avec ses grands-parents et leur famille de 13 enfants (ses oncles, ses tantes, ses cousins et ses cousines).

Elle passe trois étés dans un camp juif anglophone dans le nord de Montréal. Elle n’est pas juive et ne parle ni l’hébreu ni l’anglais!

Elle saisit très jeune l’occasion de voyager avec un sac à dos : l’Espagne à 15 ans, la Turquie, la Grèce, Chypre, Israël (travail dans un kibboutz) et l’Égypte à 17 ans, ainsi que le Népal, l’Inde, l’Indonésie et d’autres pays à 18 ans. Les voyages lui ont grandement ouvert l’esprit.

Elle vit aussi de belles expériences formatrices où elle doit se débrouiller toute seule : gouvernante d’une famille de Toronto alors qu’elle a 13 ans, et échange d’un an dans une famille au Vénézuéla à l’âge de 16 ans.

Juliette visite le Yukon en 1992. La mère de son amour d’adolescence habitait et habite toujours au Yukon! Le jeune couple était venu lui rendre visite un été. Depuis, Juliette n’a jamais arrêté d’adorer le Yukon durant cette saison! Après le Yukon, Juliette travaille à Ottawa pour les Jeux de la Francophonie en 2001 et plante des arbres et fait du bénévolat sur des fermes en Colombie-Britannique, dans le cadre du réseau World-Wide Opportunities on Organic Farms (WWOOF).

Elle revient au Yukon en 2003. La journée même de son arrivée, elle rencontre son conjoint Antonio Zedda avec qui elle fondera une famille composée de Zara, née en 2008, de Paolo, né en 2011, et de Tazio, né en 2014. Juliette apprend à devenir « extrazen » en vivant avec un partenaire de vie très intelligent, hyper impliqué et industrieux!

Juliette lance son entreprise Grace Space en 2015 et offre des services psychosomatiques et de counseling, des cours de yoga et de pleine conscience. Cela lui permet d’élargir ses horizons et lui donne la possibilité de contempler, de méditer et de vivre sa vie intérieure, grâce à l’espace et à la nature de la vie au territoire. Elle organise plusieurs ateliers et retraites avec des gens locaux et d’ailleurs, et elle anime des événements qui la comblent.

Juliette est la première employée de l’Association de la santé mentale du Yukon. Elle entreprend les démarches nécessaires pour en faire la division du Yukon de l’Association canadienne pour la santé mentale. Elle se dirige ensuite en pratique privée et, aujourd’hui, dans le cadre de son doctorat, elle élabore un curriculum pédagogique de base en neurologie pour les fournisseurs de services de santé.

Juliette a toujours considéré Les Essentielles comme un organisme unifiant les femmes du Yukon. C’est l’une des premières raisons pour lesquelles elle a adoré le Yukon dès son arrivée. Les femmes y sont bien organisées, elles sont fortes, déterminées et s’entraident de façon remarquable! Juliette est présidente des Essentielles de 2012 à 2014, car la cause des femmes lui a toujours été chère et le groupe organise de beaux projets et événements. Elle avait du temps et souhaitait s’impliquer dans la communauté.

La famille Anglehart Zedda adore les voyages. On la retrouve souvent entre Vancouver, Haines et l’Italie, et elle passe plusieurs mois de l’hiver au Nicaragua dans une maison dont elle est propriétaire. Lors de sa jeunesse, Juliette pensait qu’elle aimait voyager, jusqu’à ce qu’elle rencontre quelqu’un qui aimait encore plus voyager qu’elle.

Le Yukon lui a tout donné, notamment une identité féminine et masculine mieux développée et équilibrée, de belles amitiés, des liens profonds avec les Premières Nations et un amour profond pour la luminosité au Yukon, même en hiver. Juliette a réussi à se guérir de plusieurs traumatismes liés au froid et des phobies liées à l’obscurité. Il lui a fallu plusieurs années, mais elle y est parvenue! Juliette aime le Yukon pour différentes raisons, selon les stades de sa vie.

Photo Juliette Anglehart Zedda
Credit: Tazio Zedda