Manon Aubert naît en 1967 à Pintendre, dans la région de Lévis, au Québec.
Elle passe son enfance à jouer dehors et à s’adonner à différents sports avec ses deux frères et les enfants du voisinage. Elle suit également des cours de danse pendant 10 ans et enseignera ensuite la danse jazz dans les petites localités en région (Pintendre, Saint-Anselme, Sainte-Claire de Bellechasse, Montmagny).
Manon rencontre son conjoint Gilles Ménard à l’automne 1990, à la Faculté Saint-Jean à Edmonton, aujourd’hui le Campus Saint-Jean. Manon est instructrice de séances d’aérobie et Gilles est l’un des participants. Un an plus tard, Gilles termine ses études en éducation et obtient son premier contrat en enseignement à North Vancouver et Manon l’accompagne.
Gilles encourage Manon à devenir enseignante. Au moment de leur rencontre, Manon a une scolarité en kinésiologie. Elle se plaît à enseigner des classes de danse jazz et de sport en aérobie. Après deux ans à North Vancouver, elle prend la décision de faire des études pour devenir professeure d’éducation physique. Manon et Gilles retournent alors au Québec. Lorsqu’elle obtient son certificat d’enseignement, ils décident de revenir vivre à North Vancouver, en raison de leur amour de la nature et du vélo. Manon travaille comme enseignante spécialisée en éducation physique au secondaire pendant quatre ans. En tout, le couple passera huit ans à North Vancouver.
C’est grâce à deux amies (Martine Caron et Nathalie Dugas) que Manon et Gilles répondent à l’appel du Yukon. Il leur faudra peu de temps pour venir s’installer au territoire, pour l’amour de la nature et de la vie à un rythme plus calme.
Ils arrivent au Yukon en août 2001 avec leurs deux jeunes enfants de l’époque. Manon est en congé de maternité. Elle profite de ces moments pour nouer des amitiés avec les mamans de la communauté et d’autres familles, entre autres Jeanne Beaudoin et Isabelle Salesse.
En septembre 2002, Manon commence un contrat à temps partiel à l’École Émilie-Tremblay comme spécialiste en éducation physique au niveau du secondaire et du primaire. Elle rédige des articles sur le sport dans l’Aurore boréale et est aussi instructrice de vélo stationnaire au gymnase Peak Fitness.
À son arrivée à l’école, elle s’implique surtout dans les sports parascolaires. Avec les années, elle crée des projets pour vivre en français et faire vivre le français!
Dans tous les projets qu’elle met de l’avant, le travail d’équipe impliquant la communauté, l’école, les parents et les francophones est important pour Manon. Elle monte la comédie musicale Le petit prince au Centre des arts du Yukon (mai 2011), la foule éclair (flash mob) de l’École Émilie-Tremblay auquel la communauté a participé, lors des Rendez-vous de la francophonie (mars 2016), et le 30e anniversaire de l’École Émilie-Tremblay au Centre des arts du Yukon (avril 2016).
Elle continue le programme des Souliers dansants (danse traditionnelle canadienne-française) créé par Lise Ouimet dès les débuts de l’École Émilie-Tremblay, elle met sur pied une chorale pour chanter en français au centre de Copper Ridge, aux portes ouvertes de Noël de la commissaire du Yukon et à Chante-la ta chanson (grand événement de la chanson francophone pour toutes les écoles du Yukon).
En 2015, elle s’engage auprès de la banque alimentaire et coordonne la collecte de denrées alimentaires par les élèves et les parents de l’École Émilie-Tremblay. Manon s’implique dès qu’il y a une occasion de vivre un moment en français avec les élèves de l’école.
Manon et Gilles ont quatre enfants : Pier-Anne et Vincent sont nés à North Vancouver. Orlina et Jean-Christophe sont nés à Whitehorse.
Pendant plusieurs étés, Manon et Gilles préparent une aventure sur la route pour traverser le Canada jusqu’au Québec. Ils veulent que les enfants connaissent leurs familles. Aujourd’hui encore, ils en gardent de bons souvenirs!
Au Yukon, Manon a pu ralentir son rythme de vie et découvrir un territoire plus grand que nature!
Photo Manon Aubert
Credit: Manon Aubert